Le courrier électronique ou mail est devenu un mode de communication courant pour de nombreux utilisateurs à travers le monde. Cependant, les enjeux environnementaux associés à l’utilisation de cette technologie sont souvent ignorés. En effet, l’envoi et la réception de courriers électroniques ont également une empreinte carbone, même si elle est souvent négligeable par rapport à d’autres technologies numériques. Dans cet article, nous allons explorer l’empreinte carbone d’un mail, comprendre les facteurs qui la déterminent et examiner les pratiques pour réduire l’impact environnemental de notre utilisation de cette technologie.
Définition de l’empreinte carbone L’empreinte carbone est la quantité de gaz à effet de serre émis lors de la production, de l’utilisation et du traitement d’un produit ou d’un service. Elle est généralement exprimée en tonnes de CO2 équivalent, qui est une mesure de l’impact de différents gaz à effet de serre sur le changement climatique.
Pourquoi l’envoi d’un email a-t-il une empreinte carbone ?
L’envoi d’un email a une empreinte carbone car cela nécessite de l’énergie pour l’acheminement des données entre l’expéditeur et le destinataire. Cette énergie est utilisée pour alimenter les serveurs, les réseaux et les équipements informatiques utilisés pour l’envoi et la réception des emails. De plus, l’énergie est également utilisée pour stocker les emails sur les serveurs et pour les sauvegarder en cas de perte de données.
La quantité d’énergie utilisée pour l’envoi et la réception d’un email dépend de plusieurs facteurs, tels que la taille du message, le nombre de destinataires, la distance parcourue par les données et l’efficacité énergétique des serveurs et des équipements informatiques utilisés. Par exemple, les emails qui contiennent des pièces jointes volumineuses, comme des images ou des vidéos, nécessitent plus d’énergie pour leur envoi et leur réception que les emails qui ne contiennent que du texte.
L’empreinte carbone d’un email est généralement faible par rapport à d’autres technologies numériques, mais elle peut s’additionner avec le temps si elle est utilisée de manière intensive. C’est pourquoi il est important de comprendre les enjeux environnementaux associés à l’utilisation des technologies numériques, y compris l’envoi d’emails, et de prendre des mesures pour réduire l’impact environnemental de notre utilisation de ces technologies.
L’empreinte carbone d’un mail
Le courrier électronique est souvent considéré comme une alternative écologique au courrier postal. En effet, il évite l’utilisation de papier et de carburant pour la livraison. Cependant, l’envoi et la réception de courriers électroniques ont également une empreinte carbone. Celle-ci est souvent négligeable par rapport à d’autres technologies numériques. Toutefois, elle s’additionne avec le temps. Surtout si vous passez vos journées à travailler derrière un écran.
Selon une étude menée par la start-up française « Cleanfox », un mail émet environ 10 grammes de CO2 équivalent. Cette estimation inclut les émissions de gaz à effet de serre associées à l’utilisation de l’électricité pour alimenter les ordinateurs, les serveurs et les réseaux utilisés pour l’envoi et la réception de mails. Elle inclut également les émissions associées à la production et à la disposition des équipements utilisés pour envoyer et recevoir des mails.
Facteurs qui influencent l’empreinte carbone d’un mail
L’empreinte carbone d’un mail dépend de plusieurs facteurs, notamment :
- La taille du mail :
La taille d’un mail détermine la quantité d’énergie nécessaire pour son envoi et sa réception.
Les mails volumineux qui contiennent des pièces jointes ont une empreinte carbone plus importante. - Le nombre de destinataires :
L’envoi d’un mail à plusieurs destinataires entraîne une utilisation accrue de l’énergie pour son envoi et sa réception. - L’utilisation de serveurs éloignés :
L’utilisation de serveurs éloignés pour envoyer et recevoir des mails augmente la distance parcourue par les données.
Ainsi cela augmente l’empreinte carbone de l’énergie nécessaire pour leur transfert. - L’utilisation de fournisseurs d’énergie renouvelable :
L’utilisation de fournisseurs d’énergie renouvelable pour alimenter les serveurs utilisés pour l’envoi et la réception de mails peut réduire l’empreinte carbone de cette technologie.
Pratiques pour réduire l’empreinte carbone d’un mail
Il existe plusieurs pratiques pour réduire l’empreinte carbone d’un mail, notamment :
- Limiter les pièces jointes :
Envoyer des mails sans pièces jointes. Si cela n’est pas possible, limiter leur taille peut réduire l’empreinte carbone de l’envoi et de la réception de mails. - Utiliser des mails en mode texte :
Envoyer des mails en mode texte. - Éviter les mails en masse :
Éviter l’envoi de mails en masse à des destinataires qui n’en ont pas besoin. - Utiliser des filtres de spam :
L’utilisation de filtres de spam peut réduire la quantité de mails inutiles reçus, ce qui réduit l’empreinte carbone associée à leur traitement.
Voici quelques outils pour réduire l’empreinte carbone d’un mail :
- Cleanfox :
C’est une application qui permet de nettoyer sa boîte de réception. Elle supprime les mails indésirables. Mais elle permet aussi de se désabonner des newsletters. Cela permet de réduire le nombre de mails stockés sur les serveurs. Ainsi cela à réduire l’empreinte carbone associée à leur stockage. - Carbon Offset :
Cet outil calcule l’empreinte carbone d’un email en fonction de sa taille, de son nombre de destinataires et de la distance parcourue par les données. Il permet également de compenser cette empreinte carbone. En effet, il propose d’acheter des crédits de carbone pour financer des projets de réduction de GES. - Email Footprint :
Cet outil mesure l’empreinte carbone de sa boîte de réception en fonction du nombre de mails stockés et de leur taille. Cela permet de prendre conscience de l’impact environnemental de son utilisation des emails… Mais aussi de prendre des mesures pour le réduire. Comme par exemple : la Méthode Inbox Zero - Optimize Images :
C’est un outil qui permet de réduire la taille des images avant de les inclure dans un email. Cela permet de réduire la taille globale du message et donc l’empreinte carbone associée à son envoi et sa réception.
En adoptant ces outils et pratiques, nous pouvons contribuer à réduire l’empreinte carbone de notre utilisation des emails.
Conclusion
L’empreinte carbone d’un mail peut sembler négligeable. Toutefois, elle s’additionne avec le temps… et contribue à l’impact environnemental global des technologies numériques. En comprenant les facteurs qui influencent l’empreinte carbone d’un mail, nous pouvons prendre des mesures pour réduire son impact environnemental, en limitant la taille des pièces jointes, en évitant les envois en masse, en utilisant des filtres de spam et en choisissant des fournisseurs d’énergie renouvelable pour alimenter les serveurs utilisés pour l’envoi et la réception de mails. En adoptant des pratiques pour réduire l’empreinte carbone de nos mails, nous pouvons contribuer à un numérique plus responsable et durable pour l’avenir.
